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Historique

Il y a plus de cinquante cinq ans un petit atelier artisanal s'installait au fond d’un garage à Concarneau. Aujourd'hui l'entreprise emploie plus de 300 personnes dans le monde. Plus de cinquante années d'idées, d’innovations, d'expérimentations pour toujours plus de confort, de solidité, et de sécurité pour affronter les intempéries et se protéger en mer, pour l'agriculture, l’industrie ou les loisirs en extérieur.
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Le poster des 50 ans de la société GUY COTTEN (1964 - 2014) ©Guy Cotten

Guy Cotten 60 ans par tous les temps

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1964 : A la conquête des Mers


La conquête des Mers a commencé par les ports de pêche. A l'époque les cirés sont encore lourds en coton enduit, peu confortables et vraiment peu solides. A Concarneau, en bons observateurs, Guy Cotten et son épouse mettent au point des vêtements plus solides en PVC : la légèreté du tissu permet en effet de doubler les épaisseurs, voire de tripler les genoux. C'est la révolution dans les ports. Le gain de confort est reconnu et les vêtements durent trois fois plus longtemps. L'artisan se transforme en vendeur le soir, le samedi et prospecte de bateau en bateau dans les ports du sud Finistère.

 

Les années 1965-70 : Il était une fois une belle création !

Ainsi pourrait débuter le récit de la naissance de ce qui est devenu l’emblème de la société :


LA VESTE ROSBRAS
L’histoire se situe sur les rives de l’Aven, près de Concarneau. L’école de voile de  Rosbras-Brigneau bat son plein. On est en 1966. Yvon Hémery, responsable du centre, demande à Guy Cotten, en ami, de réfléchir à un vêtement pratique pour la navigation. Il n’existe alors sur le marché que des vestes à boutons pressions ou des vareuses qui s’enfilent par la tête. Rien de bien pratique. 
Quelques jours, et quelques soirées de réflexion plus tard, les stagiaires du centre testent les premières vestes cirées étanches. La Rosbras est née ! 
L’utilisation d’une fermeture à glissière et d’un rabat avec double auto-agrippant est retenue. 
En un temps record la veste devient LA Référence. Son système d’étanchéité au vent et à l’eau crée la révolution sur le marché. Il n’y a pas aujourd’hui une seule veste de quart dans le monde qui n’utilise le « système Rosbras ». 
La fabrication de la veste Rosbras fait décoller la production et doubler l’atelier. 
Quelques décennies plus tard, quand on pense « Ciré », on pense ciré jaune et l’image de la veste Rosbras se présente tout naturellement. Elle a un très fort crédit sympathie auprès de tous les publics.

19 GUY COTTEN Un ciré made in France ? from Sophie & Romain on Vimeo.

15 000 Rosbras ont été fabriquées par an dans les dix dernières années sur le marché Loisirs et Professionnel. Plus de 600 000 Rosbras ont été vendues depuis sa création.  

 

 

1974 : Il était une fois la création d’un petit bonhomme jaune qui fait le tour du monde !

Nous sommes en 1974. Il y a une grosse effervescence du côté des Ecoles de voile : les Classes de mer attirent les passionnés et l’ambiance est à la créativité. A Rosbras-Brigneau, près de Concarneau, Guy Cotten est toujours fréquemment en relation avec le responsable du Centre Nautique, Yvon Hemery, inspirateur de la Veste Rosbras.  
Un certain Alain Le Quernec, qui devient un affichiste reconnu et talentueux, est moniteur bénévole. 
Guy Cotten veut donner une signature à la société qui jouit déjà d’une renommée internationale. Alain Le Quernec s’étant avantageusement essayé sur le logo de l’Ecole de Voile, Guy Cotten  lui demande de travailler sur un visuel. 


 Je n’ai pas beaucoup d’expérience mais un appétit féroce de faire les choses. Que voudrais-tu surtout faire ressortir ?

demande  Alain le Quernec

On dit que mes vêtements sont aussi pratiques qu’une veste et aussi efficaces qu’une vareuse. Alors je verrais bien un petit personnage sautillant sous la pluie… 

répond Guy Cotten.


Très rapidement l’idée du Petit Bonhomme Jaune est apparue. Sous forme d’esquisses déjà bien abouties, le projet est proposé à Guy Cotten dans la semaine. Après un court silence, celui-ci demande « est-ce que ce n’est pas un peu raide ? »
« La force d’un logo c’est de le voir de loin. Avec le jaune et le noir, je suis sûr qu’on atteint l’objectif. Il faut s’y habituer. Si tu le souhaites, dans deux ans on refait le point, mais moi je ne modifie rien.» déclare Alain Le Quernec. L’assurance du professionnel trouble  Guy Cotten.  Malgré quelques avis de proches assez divers, il accepte la proposition. Il ne soupçonne pas qu’il est en train de donner une image d’une force incroyable à ses vêtements. 
Un peu plus tard le logo se personnalise en intégrant la mention « Cirés Cotten » qui deviendra finalement « Guy Cotten », tout simplement.
Le logo s’habille d’un Slogan : 

  • Une première étape s’opère avec le slogan  « On est si bien dedans quand il fait mauvais dehors ». Trop long, pas assez percutant. 
  • C’est en 1982 que Raymond Le Gouës lui donne un nouvel élan en concrétisant le Baseline « L’Abri du Marin ». Au cours d’un échange informel entre Guy Cotten et Raymond Le Gouës, l’un des deux hommes  lance l’idée. Il est difficile de dire qui en a réellement  la paternité et ils se la dédient  mutuellement.  Guy Cotten est tout de suite conquis « Cela fait une année que je cherche et ça me plait ! ». L’entretien qui devait durer quelques minutes se prolongera … 27 années.  

 

A partir de 1976 

La multiplication des grandes courses au large, le véritable engouement pour la mer et le début des partenariats avec les grands noms de la Voile accélèrent le succès. 

  • La veste de NAV, une veste doublée, vient compléter la grande gamme des 30 cirés. Cette veste, au grand col fourré, a été expédiée par milliers dans tous les coins de France et d'Europe. Elle est encore proposée à la vente. 
  • Le Gilet Skipper, une merveille de confort, a lui aussi laissé son empreinte. Largement recherché par la clientèle, il a suscité plusieurs vagues de plagiats dont 16 ont été recensés.

 

1988

Très sensibilisée par la sécurité des marins, l'entreprise Guy Cotten rachète Piel en 1988. Elle sera alors le seul fabricant français de combinaisons de survie pour la Marine Marchande. La gamme de vêtements proposée aux marins s'étend et inclue avantageusement la sécurité en mer.

 

Les années 90 à 2000

Les modèles "historiques" des premières années ont bénéficié d'améliorations constantes, créant ainsi des gammes bien spécialisées par secteur d'activité : Pêche, Plaisance, Agriculture, Loisirs… Toujours dans le respect de la qualité pour offrir le haut de gamme du marché. Durant ces années, de nombreuses innovations, moteur de la société, ont été lancées afin de rendre les vêtements toujours plus confortables et de limiter les risques en mer. Des dépôts de modèles et brevets ont été réalisés : Pantalon yachting pour femme ou à harnais ceinture, gilets flottants, Cotte X Trapper, Top 3D pour n’en citer que quelques-uns.

1991 -  La marque Piel créee le maillot Otarie.  Il permet de se baigner toute l’année !

1993 - Après 4 années d’essais,, la TPS (Thermal Protective Suit) combinaison de manœuvre souple, isolante et flottante, voit le jour. Elle permet aux marins de pouvoir continuer à organiser l’évacuation du bateau ou l’attente de secours en cas d’avaries. Elle a sauvé de nombreuses vies dont Raphaël Dinelli et Thierry Dubois, lors du Vendée Globe 1996.

1995 - Piel est le premier fabricant français de vêtements isothermiques pour les sports d’eau. C’est également le fournisseur officiel des Equipes de France de voile pendant de nombreuses années. 

 

2002 : Nadine Bertholom-Cotten prend la Direction de la Société

Son père, Guy Cotten conserve la Présidence du Conseil de Surveillance. Cette évolution se fait naturellement. Elle concrétise une association réussie entre Mr Cotten et sa fille devenue son bras droit depuis près de 20 ans. 
 

 

 

 

2004 : La Société a 40 ans 

 
Sous l’impulsion de Nadine Bertholom-Cotten, l'entreprise lance de nouvelles gammes :

  • Une gamme Enfant sous les marques Kid Cotten et Chantepluie,

  • Une gamme Femme aux formes appuyées, aux matières élégantes,

  • Une « ligne Coton » de pantalons, chemises et chemisettes pour les Hommes, de T-shirts et Débardeurs pour les Femmes et les Enfants.

 

2005 : Une nouvelle technologie, l’Isolatech est à l’étude

Ce système breveté est commercialisé en 2007. Il est petit à petit intégré dans toutes les gammes. 
 

 2010 : Toute une gamme de vêtements de travail est lancée : La Torche Workwear

Elle vise à apporter une offre globale aux clients. Elle propose des Combinaisons 1 ou 2 zips, des pantalons multi-poches, des gilets sans manches, des T-Shirts…
 

 

2011 : Premières recherches en matière d’assemblage de tissus réputés incompatibles 

 

 

2012 : La gamme de bottes GC, aux qualités professionnelles est lancée 

Elle donne de très bons retours sur les différents marchés.   

 

2013 : Les recherches débutées en 2011 ont abouti. Avec  l’HybridPro+ le ciré Respirant et Solide est entré sur le marché professionnel

La nouvelle Génération de Cirés est lancée : La cotte Drembib et la veste Drempro voient le jour dotées de la technique Hybridpro+.

 

Avril 2013 : Guy Cotten, fondateur de la Société décède

Le Chef de Bord historique n'est plus dans le cockpit  Nadine Bertholom-Cotten, sa fille, continue à donner le cap et orienter les choix. Le bateau est entre de bonnes mains initiées et impliquées dans l'Histoire depuis plus de 30 ans, dont 11 passées à la tête de la Société.

Guy Cotten, père du Petit Bonhomme Jaune.
Guy Cotten, né de la terre, a vécu pour la mer et les marins. Il a dépensé une énergie incroyable pour leur permettre de se protéger des éléments et conçu des vêtements flottants pour leur apporter sécurité et confort. 
Il parcourait les pontons à l’écoute des utilisateurs.

 En étant proches des gens, nous avons gagné beaucoup de temps en recherche et retour d’information.

Guy Cotten


Il a su créer une marque d’une telle force qu’elle est passée dans le langage courant. Elle a pris la place du mot « ciré ». On peut souvent entendre autour de nous  « Mets ton Cotten ». « T’as pas oublié  ton Guy ? » 
Cette force se retrouve également dans le symbole  de qualité  qu’elle véhicule  « La qualité Cotten ».  
C’est une belle récompense pour cette recherche permanente d’innovation,  cette capacité à  toujours vouloir apporter un peu plus de confort aux durs métiers de la mer, des pêcheurs, des skippers...
Capitaine d’industrie, Guy Cotten a su guider son entreprise vers de lointains horizons, dans plus de 30 pays et toutes les mers du monde. 
Il a porté sur la planète entière les valeurs bretonnes de travail et de sérieux. 
Il a quitté le quai en avril 2013. « Route pêche Guy ! T’as pas oublié ton Cotten gast ! » a-t-on pu lire sur la toile d’un marin-pêcheur .

LES HOMMAGES A GUY COTTEN

 

 2014-2015 : La Société est Cinquantenaire et fête cet anniversaire 


Partenaire de Gilles Gahinet dans les années 80, sur le circuit Figaro Bénéteau, la société souhaite faire un trait d’union en engageant un bateau aux couleurs de la Marque sur deux saisons 2014-2015. La société Safran nous suit sur ce projet. Le nom du talentueux Gwénolé Gahinet s’impose, un joli clin d’œil à l’histoire ! En deux années, Gwénolé remporte brillamment avec Paul Meilhat la transat AG2R, il est sacré Premier bizuth de La Solitaire du Figaro 2014, il termine 5e de l’épreuve en 2015 et s’offre à l’issue de la Generali Solo, une très belle 5e place au championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire. Quel succès ! 

Ce furent deux années intenses et enrichissantes. J’ai la sensation d’avoir progressé sur l’eau mais aussi dans la manière de gérer un projet professionnel. Safran et Guy Cotten m’ont donné toutes les clés pour avancer, le chemin est tracé .

Gwénolé

 

  • Le ciré devient œuvre d’art : L’Académie des Arts et Sciences de la Mer décore des vêtements de notre gamme. La vente se fait au profit de la SNSM sur le village de l’AG2R La Mondiale. 

  • Guy Cotten et CLM BBDO lance la vidéo « Sortie en Mer » pour sensibiliser le public sur l’importance du port du gilet de sauvetage en mer. + 7 Millions de participants dans 220 pays. 

 Déjà présent dans de nombreux pays, le petit bonhomme jaune met résolument le cap à l’export. Pays scandinaves, Italie, Australie, Amérique du Sud, Japon sont les défis de demain. 

2018-2019 : Une nouvelle usine pour optimiser et accroître la production

Une nouvelle usine Guy Cotten est conçue à Trégunc (à 500 m du site actuel) pour accroître la capacité de production, face à des carnets de commande bien remplis en France et à l’international. Les 4500 m² d’usine rassemblent l’intégralité des services de production.

La disposition des services de stockage des tissus, de coupe, d’assemblage, de contrôle qualité et de prototypes est revue afin d’optimiser les processus de production et de diminuer les déplacements. Enfin, l’installation de nouvelles machines de soudure Haute Fréquence permet d’augmenter la capacité de production. 

Ce nouvel outil industriel représente un investissement total de 5 M€.

L'usine a été conçue pour fonctionner en autoconsommation. C'est-à-dire que les 600 m² de panneaux solaires (fabriqués en France) installés par EDF ENR pour une puissance totale de 99.96 kWc doivent permettre d'alimenter un tiers des besoins électriques annuels du bâtiment (éclairage, ventilation et équipements de production), "soit l'équivalent de la consommation d'électricité d'environ 40 foyers"

 

Si l'on assiste au retour du classique ciré jaune, image de marque de la firme bretonne, la société possède un savoir-faire bien plus grand qui s’adapte avec « brio » pour évoluer de concert avec les attentes des marchés !

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